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L'Ermitage de Galamus - 3 - | ||
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La tête qui était
incrustée dans le mur du presbytère de Rennes-les-Bains jusqu'en 1992. Celle de Saint Dagobert selon "L'or de Rennes" ! |
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Il
fut évoqué tout récemment au cours d'un échange sur ces fameux réseaux
sociaux, l'énigme de ces têtes qui auraient été trouvées au-dessus de
la station thermale de Rennes-les-bains. Si l'on sait à quoi
ressemblait l'une d'elles pour l'avoir vue en photo (image ci-dessus)
ou au petit musée local, on ne peut que
supposer à quoi ressemblait la seconde en se réferant à la seule
description
qu'en fit l'abbé Boudet page 234 de sa "Vraie langue celtique".
Mais pourquoi pense-t-on qu'elles furent "deux" ? (En
note: "cette tête sculptée du Sauveur est entre les mains de monsieur
Cailhol d'Alet")
Nous
ne le pensons pas et voici pourquoi:
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La
tête du Sauveur ? - Le cap dé l'Hommé ? |
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Car, à
l'évidence, cette tête-ci aussi fut extraite du roc où elle était
sculptée et il ne fait pas de doute ici que nous ayons affaire à un
homme portant la barbe et pouvant fort bien être pris pour le Sauveur. Le carré Sator de gravure plus récente ne fera ici l'objet d'aucun commentaire, c'est une autre histoire. Mais il faut à son propos se souvenir aussi d'un autre carré Sator et d'une autre tête de Dagobert évoquée par Plerre Plantard. Pour celle qui nous occupe, l'abbé Boudet nous précise bien par ailleurs que cette tête du Sauveur fut donnée à un certain Constantin Cailhol d'Alet. Cet homme qualifié d'explorateur à propos d'une découverte faite, nous dit le curé de Rennes-les-Bains, dans la caverne de Bize (Aude), n'a guère laissé de traces en dehors de ces références données dans "La vraie langue celtique". Cependant, il est évoqué une fois encore à propos de meules page 241 et l'abbé Boudet nous redit que le fragment de meule dont il parle se trouve lui aussi en possession de M. Constantin Cailhol. Connaissant les facétieuses explications pseudo étymologiques d'Henri Boudet, beaucoup y ont vu une allusion répétée à la clef : cai/key et à la grotte, la caverne : hole. Le prénom de Constantin ouvrant à de multiples hypothèses lui aussi. Or nous sommes finalement bien ici dans une caverne. |
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Mais revenons à nos meules. Voici ce qu'écrit l'abbé : "Ce qui détermine en nous cette pensée, c'est le fragment de meule à bras, en fonte de fer, retiré du sol le 26 novembre 1884, par des ouvriers travaillant, au-dessous de la Borde-neuve, à la construction du chemin de Rennes-les-Bains à Sougraigne. (1) " (1) Ce fragment de meule est en la possession de M.Constantin Cailhol, à Alet. Or étrangement, il était exposé dans la grotte principale de Galamus plusieurs fragments de meules anciennes marqués du fameux chrisme ! Ce peut-il que M. Constantin Cailhol ou sa famille aient fait don de ces pièces les plus encombrantes aux ermites de Galamus ? La question n'est pas à négliger car, à ma connaissance, je n'ai pas vu ailleurs ce même type de meules exposé à côté de ce portrait gravé dans le roc. Et il faut bien le reconnaître nous avons là bien des éléments récurrents de notre histoire : caverne, ermite de St Antoine cher à Téniers, chrisme et donc signe par lequel tu vaincras ... Christian Attard. |
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Meules et fragments de
meules de Galamus
(Photo Ch. Attard)
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Notes et sources : (1) Abbé BOUDET: La vraie langue Celtique et le cromlech de Rennes-les-Bains ; Pomiès, Carcassonne, 1886, page 234 et 241. (2) Bulletin de la Société des Etudes Scientifiques de l'Aude, tome LXIX (1969) pages 149 à 155. |
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